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Perle de Diamant

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13 juin 2005 1 13 /06 /juin /2005 22:00

A Cargèse, se faisant face, l'Eglise Grecque et l'Eglise Latine recèlent, toutes deux, une infinité de témoignages de l'histoire locale.
Certes, le premier édifice religieux, à cause sans doute de son parfum d'encens "exotique", exerce un plus grand attrait.

Cependant, l'Eglise Latine mérite assurément une visite.


UN PEU D'HISTOIRE...  (Au préalable, un peu d'histoire recueillie auprès des Monuments historiques.)

En 1817, les chefs de familles non grecques se réunissent et décident le lancement d'une souscription, pour la construction d'une Eglise de rite latin.

Un certain Antoine Andreani fait alors donation d'un terrain. Mais les temps sont durs...

Le premier coup de pioche interviendra seulement huit ans plus tard. Les travaux de construction s'échelonnent de 1825 à 1828.

Ils nécessiteront même des "secours" du Ministère des Cultes.

Dans les documents d'archives, on trouve mention de réparations multiples. Ainsi, en 1835 le toit est emporté par le vent et, en 1845, les aménagements intérieurs ne sont toujours pas faits.
Le clocher, enfin, ne sera construit qu'a partir de1847.


L'église actuelle est à une nef, sur laquelle s'ouvrent deux chapelles latérales en hémicycle.
Le choeur est séparé de la nef par un emmarchement et une table de communion.
La voûte, en berceau, repose sur une corniche moulurée, supportée par des pilastres corinthiens.
L'édifice a partiellement conservé un décor néoclassique (première moitié du XlXe siècle). Les peintures murales du choeur ont été restaurées dernièrement.
Un clocher surplombé d'un lanternon octogonal, s'élève sur le flanc nord. La façade antérieure est scandée de pilastres plats et couronnée d'un fronton ondulant. Ses élévations latérales sont percées de fenêtres hautes, éclairant directement la nef. Son chevet est arrondi. Au total, un édifice intéressant et homogène. II est intéressant de savoir que le prêtre grec Elie Papadacci adopta à cette époque le rite latin entraînant avec lui la famille Petrolacci et une partie de la famille Dragacci.

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13 juin 2005 1 13 /06 /juin /2005 22:00

 

A environ 7 km de Bastia, direction le Cap Corse : Lavasina !


En bordure de route, à quelques pas d'une plage de galets, se dresse le Sanctuaire de Notre Dame des Grâces, érigé en l'honneur di a Vergina Maria.

Il y avait jadis, une chapelle au bord de l' eau qui appartenait à la famille Danese.

Un client de rome, provisoirement insolvable et qui devait de l' argent à la famille Danese proposa de régler sa dette, par l' envoi d' un tableau représentant la Vierge Marie.

Dans l' emballage du tableau, inexplicablement, les Danese trouvèrent la somme exacte, en espèce, de la dette due.

Les Danese considérant que ce fait était un miracle, exposèrent le tableau dans leur petite chapelle rustique.


 

Complément d'information :



En 1675, une pieuse tertiaire fransciscaine de Bonifacio, connue sous le nom de "soeur Marie", agée d'une quarantaine d'années, vivait depuis de nombreuses années sur son lit toute percluse et tenaillée par d' affreuses souffrances, elle était affligée d'une terrible contraction des nerfs, et ses jambes étaient repliées sur elles mêmes. La médecine de l'époque n'avait pas su la soigner. Soeur Marie résolut donc de se rendre à Gênes espérant trouver des spécialistes de grand renom capables de la guerir ou du moins de soulager ses souffrances.

Elle embarque donc sur le voilier de Pierre Toussaint de Brando. Arrivé non loin des cotes du Cap Corse, une violente tempête se lève qui contraint le navire à accoster dans la crique de Lavasina.

Soeur Marie demanda aux marins de la porter dans le petit oratoire où était exposé le tableau. En ce lieu saint, soeur marie chanta le dio vi salve regina avec les enfants, puis elle demanda à un garçonnet de lui prendre un peu d' huile de la lampe qui brûlait devant le tableau. Elle fit oindre ses pauvres jambes avec cette huile.
Aussitôt, elle se sentit libre et guérie, elle marchait !

Les marins stupéfaits furent témoins de ce miracle.

Le procès verbal de ce miracle, et de nombreux autres, furent consignés par écrit sur l' ordre de Monseigneur Giustiniani.

En 1677  un sanctuaire plus spacieux fut édifié très rapidement.

Le mardi 7 septembre 1677, (la veille de la nativité de la Vierge) à midi, Dominique Danese, donna son accord pour le transfert du tableau miraculeux, dans la nouvelle église. Deux ans à peine après la guérison de soeur Marie.

Le lendemain, c' est à dire le 8 septembre 1677, La messe, de la fête de la nativité fut sans doute célébrée dans la nouvelle église, devant le tableau miraculeux.

Bien que ce tableau n' ait aucun lien avec la nativité de la Vierge, et en raison de cette coïncidence, le 8 septembre devint le grand jour du pèlerinage de Lavasina.

En 1779, la Corse et principalement la région de Bastia, connue une sécheresse catastrophique, les corses vinrent en grand nombre en procession au sanctuaire de lavasina, implorer la cessation de ce fléau. Une pluie abondante mit fin soudainement à la sécheresse.
Ce miracle est chanté dans un long poème de Giuseppe Giovanelli.

Et depuis, et jusqu 'à nos jours encore, de nombreuses faveurs, petites et grandes ont été accordées à Lavasina à la prière des fidèles.

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13 juin 2005 1 13 /06 /juin /2005 22:00

"Corse, île montagne"
par Christophe Boisvieux, Jean-Xavier Orsini


Vilo
Collection Terre de passion
1997, 191 p., 52 euros


Un très beau livre, classique dans sa conception, mais magnifiquement illustré.

« Immense pyramide surgie des flots, île montagne, la Corse aujourd'hui si proche du continent français ou italien peut offrir à ses visiteurs plus de dépaysement qu'aucune île du bout du monde. Sa richesse écologique, ses aspects géographiques d'une infinie variété, l'originalité de ses murs et de sa race dont la première loi est l'hospitalité font de cette terre d'une singulière beauté un paradis insulaire unique au monde. La Corse est terre de paradoxes, terre des exubérances minérales et des rivages tranquilles, des maquis impénétrables et des plaines fécondes, terre assoiffée d'avenir et porteuse de traditions séculaires toujours vivaces, terre des villes recrues d'histoire et des villages oubliés par le temps où les bergers sont poètes. Kalliste, la plus belle, ainsi les anciens Grecs, grands connaisseurs en îles et en beauté avaient-ils baptisé la Corse. La plus belle, incontestablement elle l'est restée, mais aussi la plus incomprise parce que la plus secrète, une des plus visitées des îles méditerranéennes et pourtant la moins connue. Montagne émergeant des flots, terre d'éclatants contrastes, harmonieux assemblage de micro-régions profondément différenciées dans leur géographie, leur histoire, leurs coutumes, leur peuplement et parfois leur langage, la Corse, riche précisément de ces différences est une prodigieuse anthologie des beautés naturelles. Le miracle de la Corse est sa diversité qui, de surprises en découvertes, fascine le voyageur. Cap Corse, rude et superbe, arrogant promontoire de roc fendant les flots comme une étrave, Balagne sereine et féconde où Virgile aurait pu naître, rivages lacustres de la Costa Serana, parfaite osmose de la terre et des eaux, Niolo, "toit de la Corse" terre des hauts sommets et des forêts séculaires, conservatoire obstiné des traditions, Grand Sud étonnant d'exotisme, déjà presqu'africain, Castagniccia recrue d'histoire dont les vallées retentissent encore de l'appel du "Colombu", souriant Nebbio, noble Cinarca, farouche Alta-Rocca et, merveille des merveilles, exubérances minérales unique au monde du pays de Porto. Comment s'étonner alors des relations passionnelles que les Corses ont nouées avec leur île, terre puissante qui a pu fondre en un peuple des hommes aux origines disparates par le seul pouvoir de sa beauté. » (présentation de l'éditeur)

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12 juin 2005 7 12 /06 /juin /2005 22:00

13 juin

1983 : Pioneer 10 sort du système solaire

La sonde américaine "Pioneer 10" est le premier objet terrestre à quitter le système solaire. Lancée en mars 1972, la sonde était conçue pour durer 2 ans, mais elle continuera d'émettre jusqu'en janvier 2003. Elle fut la première à survoler Jupiter, la géante planète gazeuse, en 1973, puis la première à dépasser l'orbite de Pluton, la planète le plus éloignée du Soleil, en 1983. A son dernier contact, la sonde se trouvait à 12,2 milliards de kilomètres de notre planète, soit l'équivalent de 82 fois la distance de la Terre au Soleil. La sonde emporte à son bord une plaque en or où figurent la descrïption d'un être humain, la localisation de la Terre et la date du début de cette mission.

1998 : La France passe au 35 heures

La loi sur les 35 heures de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, est adoptée malgré une vigoureuse opposition du Centre national du patronat français (CNPF). La loi limite à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail à partir du 1er janvier 2000 dans les entreprises de plus de 20 salariés et la rend obligatoire au 1er janvier 2002 dans toutes les autres entreprises. La droite qui remportera les élections législatives en 2002, assouplira ces dispositions.


1998 : Eric Tabarly disparaît en mer

Le navigateur français Eric Tabarly, 66 ans, tombe de son bateau et disparaît en mer d'Irlande dans la nuit du 12 au 13 juin. Il avait remporté de nombreuses courses à bord des différentes versions de son bateau le "Pen Duick", dont la première transatlantique en solitaire en 1964. Grâce à ses connaissances en architecture navale, il a construit en 1968 le premier multicoque, un trimaran de course baptisé "Pen Duick IV". En 1980, battait le record de vitesse de la traversée de l'Atlantique en 10 jours et 14 minutes.

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12 juin 2005 7 12 /06 /juin /2005 22:00

"Nul véritable amitié ne peut être détruite, sinon c'est qu'elle ne fut jamais commencée"

Anonyme

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